Pour l’opérateur en poste, la matière plastique se présente initialement sous forme de granulés. Ces granulés renferment une structure moléculaire amorphe ou semi-cristalline, composée de chaînes de polymères reliées entre elles par des liaisons. Sous l’effet de la chaleur, ces liaisons se relâchent : les chaînes gagnent en mobilité, et la matière, devenue suffisamment fluide, peut alors être injectée dans le moule.

Les sources principales de variations et de défauts dans ce processus proviennent de plusieurs facteurs :

  • Les anomalies liées à la matière première (qualité, homogénéité, etc.),
  • Les problèmes de fluidité et de retrait (comportement à l’injection et au refroidissement),
  • Les défauts de plastification et de transfert des propriétés (température, pression, homogénéisation),
  • Les erreurs de configuration,
    • L’étuvage (taux d’humidité résiduelle),
    • La coloration (dispersion des pigments, compatibilité),
    • Le recyclage (hétérogénéité, dégradation des propriétés),
    • La pollution (présence de corps étrangers ou de contaminants).